Nous ne sommes pas spécialistes.
J'ai passé 2h avec JF Colombet à détailler les bêtes bizarres à la Douane d'entrée du Sénégal. Certains Renault avaient des essieux de Man ou Merco, d'autres avaient sous leurs remorques des ponts vides de tout engrenages de marques variés...
J'ai jeté l'éponge pour laisser les pros en discuter entre eux.
Le mieux que j'ai entedu un jour c'est un Berliet.
Je l'écoutais arriver attendant le beau bruit du 5 cylindres
En fait j'ai entendu le sifflement caractéristique de la turbine de refroidissement d'un Magirus.
Le mec m'a dit "il a plus de puissance et pas de fuites d'eau".
C'est pas faux ;)

continue a nous faire voyager moi j aurais bien aime voir le dromadaire rentrer dans le plateau de la djeep…….

Donc on continue.
Après une nuit d'hôtel et surtout une bonne douche on reprend la route.
250 km nous sépare de la frontière sénégalaise. La route est pourrie et il y a de plus en plus de villages. Par contre les camions sont souvent hors côte Renseignements pris ça doit être de la paille de riz.

Des camions, du sable et une 3 chevaux La traversée des villages devient de plus délicate, charrettes, gamins, camions, hommes mais toujours pas de femmes, République islamique oblige Tiens un Renault il est perdu au milieu des Mercos mais on se rapproche du fleuve Sénégal.
De l'autre côté c'est le pays des Berliet et ses descendants

Bon et bien on sait où on va faire la sortie 2021 … prévoyez un peu plus que le w-e

Merci de nous faire vivre ton périple voyage humanitaire, on voit de tous à travers tes photos .

Plus nous nous rapprochons du fleuve Sénégal plus la végétation se développe mais y a toujours des chameaux sur la route!! La région, des deux côtés du fleuve est propice à la production de riz. Nous y rencontrons aussi de drôle de camion Désolé mais il m'a eu par surprise, caché par la semi d'Olivier, la photo n'est géniale.

Nous arrivons à Rosso Mauritanie. La ville frontière porte le même nom dans les 2 pays .
Côté sénégalais elle porte le nom de Rosso dans précision. C'est un enchevêtrement de ruelles, rempli de pauvreté avec au milieu une grosse caserne.
La consigne y est de ne pas descendre des camions avant d'être rentré dans le périmètre de la Douane.
Avant d'arriver là nous rencontrons quelques derniers camions (spécial Jean-Mi ;) ) Celui là c'est un mixte couleur sénégalaise pour la cabine couleur mauritanienne pour la caisse.
A notre avis il a traversé le fleuve en châssis nu. Un saviem SM 260 sénégalais de la région de Louga qui a fait son dernier voyage.
Remarquez la caisse qui provient d'un 6x4. Tout au bout de la route il y a le fleuve et juste au bord du fleuve la Douane. Très difficile d'y voler une photo car on ne peut jamais savoir qui travaille pour eux.
Maintenant il ne reste plus qu'à attendre notre tour pour prendre le bac.
La particularité de ce bac c'est qu'il est fermé de 12H à 15H pour que les douaniers puissent manger pépères et faire leur prière (république islamique....).
En plus il ne circule théoriquement pas de nuit car le fleuve est interdit à toute circulation nocturne, même les pirogues.
Donc dernier passage vers 18h.

Excellent récit JP! Si l'ordi pouvait faire passer le bruit et les odeurs, ça serait quelque chose…

J'ai bien des bouts de films mais je ne sais les mettre sur le net.
De toute façon étant au bout de ligne ADSL à 10km du central autant die que je vais me faire sérieusement chier :PDT_lam: