Mon passe temps favori, en attendant de remonter un cirsuit de trains.
Une "petite" bataille avec des figurines au 1/300° (6 mm), les miennes représentaient environ la moitié de celles que l'on voit sur la table.
Le 8 février 1807, à Eylau, Napoléon I° affrontait les Russes dans la bataille la plus sanglante et la plus indécise de son épopée.
C'était il y a quelques jours mon anniversaire, c’était également le 212° anniversaire de cette bataille, en voici quelques photographies.
Voilà ce que cela avait donné, chez moi il y a plus de 21 ans, avec pour seul décor symbolique et assez simpliste une nappe, quelques collines et quelques morceaux de moquette.
Sur la moitié gauche de la table les Français et sur la moitié droite les Russes (à qui nous avions adjoint des Autrichiens par manque de Russes pour tous les représenter).
Pratiquement au milieu de la photographie de ma signature se trouve le village d'Eylau, au centre duquel se trouve Napoléon I° sur son cheval blanc.
C'est mon fond d'écran sur tous mes ordinateurs depuis plus de 21 ans à mon domicile et à mon bureau (lorsque je travaillais encore).
À droite, derrière la table, ma batterie qui n'est pas d'artillerie celle-là.
Vue de la droite de l'arrière de l'armée française comme on la verrait en étant sur le terrain.
Vue du centre de l'arrière de l'armée française comme on la verrait en étant sur le terrain.
Vue de la gauche de l'arrière de l'armée française comme on la verrait en étant sur le terrain.
J'ai eu la chance d'avoir trouvé 2 photographies d'époque prises d'une montgolfière par la 1° compagnie d'aérostiers.
Je vous en offre la primeur, désolé de leur peu de qualité mais n'oubliez pas qu'elles ont plus de 210 ans.

Vue des 3/4 gauche de la table, en bas les Français, en haut les Russes.
Vue des 3/4 droite de la table, en bas les Français, en haut les Russes.
Encore pas mal de troupes non encore arrivées et à venir :
- à gauche, 2 corps d'armée Français, pas encore sur la table et donc pas sur la photographie ;
- à gauche, 1 corps d'armée Russe et 1 corps d'armée Prussien hors champ de l'A.P.N., donc pas sur la photographie ;
- à droite, 1 corps d'armée Russe pas encore sur la table, et donc pas non plus sur la photographie.
Figurines :
Les troupes étaient composées de figurines Heroics and Ros, au 1/300°, souvent appelées 6 mm et comprenaient :
- 2.000 à 3.000 Français ;
- 1.500 à 2.000 Russes ;
- 1.000 à 1.500 Autrichiens (pour représenter des Russes et des Prussiens) ;
Soit au total 4.500 à 6.500 figurines (en incluant celles non encore arrivées sur la table).
La table mesurait 2,80 m par 1,40 m.
Nous avions joué avec la règle F.V.T.W. (From Valmy To Waterloo), si j'ai bonne mémoire.
Les troupes étaient commandées par des membres du Club "La Charge du 93°" et les effectifs montèrent jusqu'à 9 personnes.
Durée de la partie :
Installation de la table un Vendredi après-midi, 1° tranche de jeu toute la soirée de ce Vendredi (très tard), 2° tranche de jeu le lendemain Samedi après-midi, 3° tranche de jeu le Samedi après-midi de la semaine suivante.
Déroulement de la partie :
Les troupes présentes, leurs forces et leurs déploiements au début de la partie étaient les mêmes que celles qui se trouvaient à Eylau en 1807.
Les troupes qui vinrent ensuite arrivèrent sur la table en respectant les horaires et les lieux d'arrivée de la vraie bataille.
Les troupes non présentes sur les photographies arrivèrent sur la table en respectant les horaires et les lieux d'arrivée de la vraie bataille.
Hormis ces contraintes de base, le choix de la tactique était libre, mais 2 choses se passèrent comme en 1807 :
- Le joueur Napoléon I°, voyant la possibilité de couper l'armée Russe en 2, envoya en avant le VII° corps d'Augereau ;
- Lors du jet de dé "intempéries" au début de l'un des tours de jeu, la valeur du dé détermina qu'il y avait une tempête de neige ;
- Un autre jet de dé pour déterminer les influences de cette tempête sur les troupes en mouvement dérouta les troupes d'Augereau à 90° vers leur gauche ;
- Lors du jet de dé "intempéries" au début du tour de jeu suivant, la valeur du dé détermina qu'il y avait une accalmie de la tempête de neige ;
- Le corps d'Augereau, comme en 1807 se trouva de flanc par rapport aux Russes et fut décimé, de mémoire encore plus qu'en 1807.
Il y eut quelques charges de cavalerie, mais aucune comparable à celle que mena Murat en 1807, l'infanterie de la Garde n'eût pas à intervenir sur la table.
Nous dûmes arrêter la partie avant les arrivées des corps de Lestocq (Prussiens) et de Ney (Français), mais les bilans (très sanglants) donnèrent aux Français une victoire numériquement supérieure à celle de 1807 : pertes Russes très supérieures à celles des Français, plusieurs Brigades et Divisions Russes démoralisées, en désordre avec plusieurs Régiments et quelques Brigades Russes au bord de la déroute (déroutes évitées par le "gong" et qui se seraient sans doute produites au tour suivant).
En résumé, une bonne règle que nous avions déjà plusieurs fois pratiquée, une bonne partie de 3 demi-journées entre amis, chacun commandant au moins un corps d'armée.
Les 2 dernières photographies "aériennes" montrent très bien les différents déploiements :
- Lignes "pointillées" de tirailleurs ou de voltigeurs ;
- Lignes de troupes d'infanterie et de cavalerie en ordre serré ;
- Colonnes de marche de troupes d'infanterie et de cavalerie ;
- Colonnes de charge de troupes d'infanterie.
Mais pas encore de carré sur le terrain, les photographies ont été prises trop tôt.
Voilà un "petit" sujet qui m'a ramené quelques bonnes années en arrière.
Bons visionnages.
Bonne journée et à plus tard.
Jacques.